CV de traducteur : les 5 règles d’or

2 juin 2021
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Si vous êtes traducteur indépendant, vous savez à quel point la prospection fait partie intégrante du métier.

Que ce soit auprès d’une agence ou directement auprès d’un client, l’outil numéro un pour décrocher des missions est sans aucun doute le CV ; son importance est cruciale.

Les boîtes mail des agences de traduction sont submergées de CV de traducteurs.

Faites sortir le vôtre du lot pour attirer l’attention du chef de projets ou du vendor manager !

Mettez en avant vos combinaisons linguistiques

Commençons par le premier élément à mettre en avant sur votre CV : vos combinaisons linguistiques, soit vos langues sources et votre langue cible.

Cette information devra apparaître clairement au début de votre CV, ou même dans le titre, à côté de votre nom, ainsi que dans le corps et l’objet de votre e-mail.

En effet, c’est l’élément que votre interlocuteur recherchera en premier.

Les chefs de projets n’ont que peu de temps à consacrer à chaque candidature, alors facilitez-leur la tâche et maximisez ainsi vos chances.

Notez qu’il est rare de pouvoir proposer plusieurs langues cibles. Plus vous en mettrez, plus vous prendrez le risque de vous décrédibiliser.

Cela peut être dur à entendre pour les personnes bilingues, peu importe votre niveau de maîtrise.

Un chef de projet comprendra « bilingue français-polonais » comme « je maîtrise le français et le polonais à 90 % chacun ».

En grandissant dans un environnement multiculturel, certains éléments d’une de vos cultures passeront inévitablement à la trappe.

Une agence de traduction attend d’un traducteur qu’il domine sa langue cible à 100 % pour livrer aux clients un service de qualité irréprochable.

Postulez plutôt dans deux agences distinctes en indiquant pour chacune une langue différente.

Pour indiquer votre niveau dans chacune des langues, préférez le système de classification européen CECRL (A1, A2, B1, B2, C1, C2) plutôt que des adjectifs comme “intermédiaire”, “avancé”, etc. qui sont trop vagues et moins représentatifs de votre niveau réel.

Il est aussi bon de noter que votre aisance à l’oral n’a que peu d’importance dans le domaine de la traduction.

Valorisez votre expérience professionnelle au lieu de vos diplômes

Être titulaire d’un diplôme de traduction assurera votre crédibilité en tant que traducteur, mais ne négligez pas pour autant vos précédentes expériences professionnelles.

Indiquez les types de traduction que vous avez eu l’occasion d’effectuer, les entreprises avec lesquelles vous avez collaboré et les domaines précis des traductions que vous avez eu l’occasion de réaliser.

Vous disposez d’expériences professionnelles extérieures à la traduction ?

Mettez-les en avant ! Elles méritent leur place sur votre CV : par exemple, un poste d’informaticien fera de vous un collaborateur tout indiqué pour un projet de traduction à caractère informatique.

Vous avez appris, au travers de vos anciens postes, un jargon, une phraséologie, mais surtout une compréhension d’un sujet.

Ancien comptable, juriste ou dresseur animalier, faites de vos expériences une force.

Mettez en avant vos domaines de spécialité

Les domaines de spécialisation sont l’une des premières informations qu’un chef de projet recherchera, n’hésitez donc pas à les faire figurer en bonne place sur votre CV, idéalement dans l’en-tête, mais aussi dans l’objet et le corps de votre email.

Et même si vous n’êtes pas spécialiste, pensez à mentionner les domaines dans lesquels vous avez déjà travaillé, en citant (si possible) des projets que vous avez eu l’occasion de prendre en charge.

Un traducteur acquiert au cours de ses projets un savoir, même de surface, sur les sujets qu’il a traités.

Un point souvent négligé, mais qui peut faire toute la différence : affichez vos centres d’intérêt.

Que vous soyez expert ou non, vous possédez le vocabulaire, la compréhension du sujet abordé, mais aussi et surtout l’envie d’en savoir davantage, de rentrer dans les détails, de suivre l’actualité du domaine.

Passionné de pêche, de couture ou de cuisine ?

Joignez l’utile à l’agréable en précisant vos passions.

Préparez des CV dans vos langues de travail

En tant que traducteur, vous parlez plusieurs langues et êtes donc susceptible de prospecter auprès d’agences implantées dans différents pays.

Ne vous contentez pas de proposer un CV en anglais, rédigez des CV dans toutes vos langues de travail ?

Cela montrera que vous vous intéressez à votre interlocuteur et pourrait faire toute la différence sur un marché aussi concurrentiel que celui de la traduction.

Cela vaut aussi pour l’e-mail qui accompagnera votre CV ; si par exemple, l’agence à laquelle vous écrivez est basée en France, il serait inopportun d’écrire votre mail en anglais.

Bien sûr, il est évident que dans les métiers linguistiques plus que partout ailleurs, la moindre faute doit être proscrite.

Au besoin, faites relire votre CV dans vos langues sources par des amis ou des collègues.

Soyez clair et concis

Un CV de 10 pages aura plutôt tendance à rebuter les agences et sera rarement lu. Il est important d’être concis et de ne conserver que les informations les plus importantes.

S’il est trop long, adaptez-le en ne conservant que les informations pertinentes pour l’agence ou l’offre à laquelle vous postulez.

L’idéal est d’arriver à rassembler toutes les informations importantes sur une voire deux pages, mais pas plus.

Enfin, ne négligez pas la présentation. Un CV avec une disposition nette et organisée aura plus de chance d’être lu et donc retenu.

Les informations doivent apparaître et s’enchaîner clairement.

Attirez par vos capacités et éblouissez ensuite par vos talents en traduction. Pour des mises en page de tous types, certains sites proposent une vaste sélection d’exemples de CV professionnels et modernes qu’il ne vous restera plus qu’à personnaliser.

Si la mise en page n’est pas votre point fort, cet outil devrait vous être d’une grande aide.

Petit plus

N’oubliez pas d’indiquer certains de vos traits de caractère. Un traducteur doit être :

  • Flexible : savoir travailler les fins de semaine, et jusque tard le soir
  • Débrouillard : l’apprentissage en autodidacte constitue l’un des points forts d’un traducteur. Suivre l’évolution des outils du traducteur, contacter des spécialistes pour obtenir des explications sur un sujet peu documenté ou particulièrement complexe, etc.
  • Multitâche : le traducteur indépendant est un véritable homme-orchestre qui démarche ses clients, répond aux emails, complète ses traductions dans les temps, effectue des recherches terminologiques, etc.

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